question de style

Il y a beaucoup de panneau dans InDesign. Je les utilise presque tous. Pas tous à chaque fois, mais ils ont tous une utilité dont j’ai besoin régulièrement. À tel point que mes panneaux sont sur un second écran dédié (je vous offre une capture d’écran à la fin de cet article).

Je commence par cette intro parce que je pense que beaucoup d’utilisateur utilise les outils sans utiliser leurs panneaux. C’est parfois correct, mais on gagne souvent beaucoup de temps en en perdant un petit peu.

C’est une intro beaucoup trop longue pour parler du sujet qui m’intéresse aujourd’hui : les styles de paragraphe, de caractère et d’objets.

Qu’est-ce que c’est ?

Les styles, ce sont des règles de mise en forme. Par exemple, imaginons que vous ayez choisi pour un texte une taille de police à 20pt, une couleur bleu, et la police Arial. Il est possible de sauvegarder cette mise en forme dans un style de paragraphe afin de pourvoir l’appliquer ailleurs dans votre document.

On peut considérer chaque style comme une variante de mise en forme

Styles de paragraphe / style de caractère

On peut se demander qu’elle est la différence entre style de paragraphe et style de caractère.

Les styles de paragraphe servent à designer un paragraphe dans son ensemble. La police, la couleur, la taille bien sur, mais aussi d’autres éléments comme les filets, l’interlignage… la liste est longue.

Les styles de caractère servent à designer un mot dans une phrase ou une phrase dans un paragraphe. Ils sont utiles pour mettre en avant un élément dans le texte.

Pourquoi utiliser un style de paragraphe ou de caractère

La question de la pertinence d’utiliser un style de paragraphe ou de caractère se pose. Il n’y a pas de règle, personne ne vous oblige à les utiliser ou non. C’est une question d’habitude.

Pour les documents qui contienne très peu de texte, ou les documents qui n’ont pas vocation à être pérenne, je ne les utilise presque jamais. (je pense à des documents qui auraient très bien pu être fait sous Microsoft Word, ou même avec un éditeur de notes). De même pour certains documents qui n’ont qu’une seule variante de mise en forme du texte.

Par contre, dès qu’un document devient un minimum complexe, dès que j’ai plus de trois variantes de mise en forme, j’utilise quasi-systématiquement les styles de paragraphes.

Le gros avantages qu’ils offrent, c’est qu’ils donnent le droit à l’erreur. Imaginons que votre texte est en noir CMJN(0, 0, 0, 100), et que vous vouliez en fait un noir CMJN(0, 0, 0, 95). Il suffit de modifier votre style une fois pour modifier tous vos texte.

Les styles permettent aussi d’autres applications, comme du remplacement de texte ciblé, ou bien l’utilisation d’une variable d’en-tête continu, mais j’en parlerai dans un prochain article.

Styles d’objet

Les styles d’objet fonctionnent peu ou prou de la même manière. Je n’en ai honnêtement jamais eu une réelle utilité. Mais il me seront utiles si un jour Adobe permet d’ajouter plusieurs contour à un objet dans InDesign, comme c’est le cas dans Illustrator.

Aujourd’hui, je gère ce cas avec des éléments graphiques directement importés dans mes bibliothèques CC.

edit

J’ai depuis avril 2023 trouvé une utilité aux styles d’objets. J’ai fait une nouvelle maquette pour le magazine de la commune dans laquelle je travaillais, et j’ai designé différentes lignes agissant comme séparateurs, qui ont toutes un design similaire sauf la couleur.

Les styles d’objets m’ont permis d’avoir un design de base duquel les séparateurs utiles peuvent hériter pour changer la couleur. Si je dois changer le design, je ne le change qu’à un endroit.

La disposition de mes panneaux