Je n’utilise pas Adobe Lightroom pour classer mes photos. Ça, je vous l’avais déjà dit. Une raison qui me pousse à changer : je n’utilisais pas les bibliothèques CC.
Je ne comprenais pas l’intérêt de les utiliser, je ne voyais pas comment les ranger pour m’y retrouver facilement, je n’arrivais pas à envisager comment elles pouvaient faciliter mon workflow… jusqu’au jour au j’ai décidé d’essayer.
Aujourd’hui, j’aurai beaucoup de mal à m’en passer, je les utilise à chaque fois ou presque que j’ouvre InDesign, et je vais vous expliquer pourquoi.
C’est quoi les bibliothèques CC ?
Les bibliothèques CC, ce sont des éléments qui sont dans le cloud. En gros, c’est un dossier dans lesquels on peut mettre à peu près tout ce qu’on veut : photos, vecteurs, palettes de couleurs, templates InDesign, éléments graphiques, styles de paragraphe et de caractère…
On peut classer ses éléments par bibliothèques, à l’intérieur desquelles on peut créer autant de dossiers et sous-dossiers qu’on veut.
On retrouve ses bibliothèques dans un panneau disponible dans les logiciels de la suite Adobe.
Mon panneau bibliothèques CC dans InDesign
Comme vous pouvez le voir, j’ai cinq bibliothèques : deux pour la ville de Grans (j’y reviendrai plus tard), une pour mon club de tai jitsu, une pour moi (Vincent) et une dernière, la bibliothèque par défaut (Votre bibliothèque).
Et comme je l’ai dis plus haut, ces bibliothèques sont dans le cloud. Si demain je change de machine de travail, si ma machine casse, si je la perd… Tous les éléments chargés dans mes bibliothèques sont disponibles partout où je me connecte.
Quelles utilisations des bibliothèques CC ?
En réalité, il n’y a pas vraiment de condition pour utiliser les bibliothèques CC. Ce que j’entends par là, c’est que les bibliothèques CC sont aussi utiles pour des projets récurrents que des projets plus épisodiques.
Par exemple, pour mon club, je ne fais pas tant de documents que ça. Dans ma bibliothèque Tai Jitsu Club, je n’ai pas grand chose. Les logos du club et de ses partenaires, les couleurs de notre charte graphique, et deux-trois visuels qui permettent d’illustrer certaines choses. L’avantage de les avoir dans une bibliothèque CC, c’est que je n’ai pas à chercher les visuels dans un dossier quelque part sur ma machine, je n’ai pas a retenir code RVB/CMJN de nos couleurs… C’est là. Si dans 10 ans je dois refaire un document, j’ai tout.
Un autre exemple, pour la ville de Grans, je travaille sur beaucoup de créas. Dans ma bibliothèque Ville de Grans, j’ai beaucoup de choses. Comme pour mon club, j’ai les logos de la ville et des partenaires et j’ai les couleurs de la charte graphique. J’ai aussi des visuels mais en plus grosse quantité (par exemple la photo de tous les élus pour le cas où j’ai besoin d’un portrait). Et j’ai aussi des modèles InDesign, qui me permette de partir d’un document propre pour la réalisation des magazines.
Le partage de bibliothèques CC
Un autre avantage d’utiliser les bibliothèques CC, c’est le partage.
Comme vous avez pu le voir plus haut, j’ai deux bibliothèques pour la ville de Grans. La première (Communication – Ville de Grans) est une bibliothèque partagée à travers notre équipe. Elle contient les éléments d’identité graphique de base pour notre service. La deuxième est la mienne, dans laquelle je garde des assets dont je suis le seul à avoir une utilité.
En utilisant une bibliothèque partagée, on s’assure d’être à jour sur les éléments utilisés. Si un partenaire change de logo, il suffit que l’un d’entre nous le mette à jour pour qu’il soit mis à jour chez tous le monde.
J’ai choisi de séparer en deux bibliothèques (une partagée et une personnelle) parce que, c’est vrai, les bibliothèques peuvent vite devenir désorganisées et donc faire perdre le temps qu’elles devraient nous faire gagner.
Les avantages et inconvénients
Avantages
- elles sont dans le cloud, donc pas de risque de perdre le contenu
- elles sont disponibles dans un panneau dans les applications de la suite Adobe
- elles sont faciles à utiliser
- elles sont facilement partageable dans une équipe
Inconvénients
- elles peuvent vite être désorganisées
- il faut prendre pas mal de temps pour transférer les assets de sa machine et s’habituer à les utiliser
Bon à savoir
Vous pouvez ajouter des « variantes de mise en page » dans vos bibliothèques. Ce que j’entends par là, c’est que si vous utilisez souvent un bloc image à côté d’un bloc texte, avec un cadre pour les deux par exemple, il est possible de sélectionner ces éléments et de les faire glisser dans votre bibliothèque.
Maintenant, il est possible de faire l’inverse, c’est-à-dire de faire glisser ces éléments depuis votre bibliothèque vers un document InDesign pour retrouver la même mise en page.